Les frelons communs et asiatiques sont apparus en France il y a une douzaine d’années. En effet, ils s’attaquent avant tout aux vergers et aux abeilles qui représentent leur nourriture de préférence. Heureusement, il existe plusieurs prédateurs qui chassent ces frelons. Découvrez ici quelques prédateurs naturels du frelon commun et asiatique.
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Les oiseaux prédateurs
En France, il existe plusieurs oiseaux qui sont classés parmi les prédateurs du frelon commun et asiatique. Voici quelques exemples.
Les bondrées apivores
Les bondrées apivores sont des oiseaux migrateurs qui vivent au nord de l’Europe. En France, ces oiseaux nichent pendant 4 mois (de mai à août). En effet, les bondrées apivores sont des prédateurs des différentes espèces de frelons communs et asiatiques. En septembre, les jeunes oiseaux quittent leur nid pour rejoindre l’Afrique. Ils y passent l’hiver.
La solution pour lutter contre le frelon asiatique , la bondrée apivore , messieurs les (chasseurs) ne tirez plus sur les rapaces pour calmer votre déception pic.twitter.com/10wrFFQcA7
— Rucher Des 4 Vallées VERCRUYCE Nancy et Miguel (@MiguelVercruyce) December 29, 2018
Par ailleurs, l’arrivée de ces oiseaux en mai coïncide généralement avec la période de construction du nid primaire par les reines du frelon asiatique.
C’est d’ailleurs une période durant laquelle les reines sont beaucoup plus fragiles. Grâce à leur taille (60 cm à 1m50), les bondrées apivores sont capables de détruire tout le nid des frelons communs et asiatiques.
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Les mésanges bleues
Les mésanges bleues occupent un trou d’arbre afin de nicher dans une coupe de mousse garnie de laine. En effet, elles sont présentes principalement dans les régions où poussent des feuillus. Les mésanges bleues apprécient les nichoirs. Ces oiseaux sont sédentaires. Vous pouvez les retrouver en Europe, en Asie occidentale ainsi qu’en Afrique du Nord.
Les mésanges sont surtout insectivores. Elles chassent les œufs et les larves d’insectes, les pucerons et les chenilles. Sur les mangeoires, les mésanges bleues apprécient les graines huileuses, les pains de graisse ou les chapelets de cacahuètes suspendus.
Les pies-grièches
Les pies-grièches font partie des prédateurs du frelon commun et asiatique. En effet, elles sont des oiseaux de la taille d’un merle noir qui chassent comme un oiseau de proie. Elles s’attaquent à des insectes et à de petits animaux.
Ces oiseaux chassent à l’affût depuis un perchoir dégagé. Ils captent leurs proies au sol. Les pies-grièches poursuivent les insectes au vol.
Un nid de frelon asiatique qui disparait de jour en jour; la cause ? Les pies. pic.twitter.com/Gr6qLJheNa
— BENOIT-PERISSAT (@piconlemovice) October 30, 2018
Lorsque les proies abondent, elles font des réserves. Pour ce faire, elles empalent sur une épine ligneuse les proies non consommées en vue des jours d’intempéries où la nourriture se fera rare.
Les guêpiers d’Europe
Cette espèce d’oiseau appartient à la famille des meropidae. Ces oiseaux viennent nicher en France en été. En Hexagone, les guêpiers s’installent à proximité des cours d’eau. Ils nichent au sol dans des talus de terre meuble ou artificielle.
Comme son nom l’indique, le guêpier d’Europe se nourrit généralement des abeilles, des frelons et d’autres hyménoptères. Ces oiseaux consomment aussi des insectes, des libellules, des papillons, des sauterelles, des criquets ou même des termites. Par ailleurs, les guêpiers d’Europe chassent au vol comme des hirondelles.
Les mouches conopidae
Il existe de nombreuses espèces qui appartiennent à la famille des mouches conopidae. Mesurant environ 8 mm, les mouches canopidae sont des parasitoïdes.
Autrement dit, la mouche dépose son œuf sur l’abdomen des insectes. À la sortie de la larve, elle perfore durant 13 jours le corps de l’insecte hôte. Cela lui permet de se nourrir des organes internes de ces insectes.
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La mouche conopidae s’en prend à la reine des frelons asiatiques. En 2014, les scientifiques firent la découverte de 2 reines du frelon asiatique mortes et perforées par la larve de la mouche conopidae. Cette découverte a soulevé beaucoup d’espoir chez les scientifiques. Ils ont donc vu en ces mouches des prédateurs du frelon commun et asiatique.
Les sarracénies
Les sarracénies sont des plantes carnivores passives pour plusieurs insectes. En effet, elles sont originaires du Canada et des États-Unis. En 2015, des chercheurs du Jardin botanique du musée d’histoire naturelle de Nantes ont constaté que l’odeur de cette plante attire plus les frelons asiatiques.
Dans la lutte contre le Frelon asiatique, les Sarracénies, ces plantes carnivores qui les piègent, ne s'avèrent pas assez efficaces https://t.co/yE0hVRbTMU https://t.co/6dxAto9jhY
— EntomoNews Bernadette Cassel 🔍 (@collemyria) November 28, 2018
Selon ces derniers, les sarracénies sécrètent une substance odorante qui attire les frelons. Ces plantes carnivores sont capables de tuer en quantité des frelons communs et asiatiques. Les sarracénies sont installées, depuis 2010, dans une tourbière du Jardin de plantes.
Les poules prédatrices
Le fait de mettre les poules près des ruchers est une ancienne pratique pour lutter contre les attaques de certaines espèces de frelons.
En effet, les apiculteurs français ont souvent recours à cette méthode pour protéger leurs colonies d’abeilles.
Ces super-poules chassent le frelon asiatique https://t.co/1EJFrOrE6N pic.twitter.com/vBujkB0uq9
— L'édition du soir par Ouest-France (@leditiondusoir) June 29, 2016
Plusieurs agriculteurs ont utilisé une race de poule appelée poule noire de Janzé dans leurs vergers. Cette race de poule est une dévoratrice d’insectes.
En fait, la poule noire de Janzé profite du vol du frelon commun et asiatique pour le happer en plein vol. Elle le décapite ensuite d’un coup de bec.
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Intéressant, mais pourquoi citer le frelon commun ? Il fait chercher a conserver ce dernier, qui ne mange pas les abeilles et chasse les reines frelons asiatiques !
L’article est dédié aux prédateurs des frelons, d’où le fait que le commun soit cité. Il y a parfois des petites erreurs je l’avoue et je tiens compte des commentaires pour ajuster les informations.
Mais est-ce que le frelon commun n’est pas une proie ?